1 juillet 2009
Quelques notes sur le cours de Mickaêl Mouyal du jeudi 18 juin 2009
Est-ce que le Aïn hara (= « le mauvais Å“il ») existe ?Â
Réponse : oui, la guemara en parle à plusieurs endroits, et le midrach aussi.Â
Symboliquement, mais cela n’a peut être pas été dit comme ça par le Mickaêl Mouyal qui pourra corriger ces écrits, le aîn hara peut se traduire par une faisceau d’ondes positives ou négatives que l’on envoie et qui peut éveiller un sentiment négatif, destructeur, comme la jalousie, la haine, la rancÅ“ur ou la convoitise chez son prochain.Â
La guemara cite donc à plusieurs endroits les conséquences du haïn-hara et comment s’en prémunir. Exemple ;: si vous avez trouvé un bel habit, sans aucun signe distinctif qui permettrait de retrouver son propriétaire et donc de lui rendre cet habit, alors vous pouvez le garder chez vous, le ranger ou l’étendre. En revanche, si vous recevez des invités, vous êtes tenu alors de ranger cet habit pour le soustraire à la vue des invités qui pourraient le convoiter ou croire que vous l’avez dérobé. Cette attitude est résumée par « ne pas donner prise au haïn-hara ».Â
On retiendra de cette guémara qu’il faut savoir rester modeste même si on est riche matériellement, pour ne pas indisposer son prochain par l’envie, la jalousie.Â
Le midrach rapporte que (sauf erreur de ma part) Sarah avait envoyé le haïn hara à Agar pour qu’elle n’enfante pas de son premier né (= qu’elle avorte) car elle avait vu par prophétie que le premier né mâle qu’elle aurait d’Abraham ne viendrait pas d’Agar, sa servante. Ainsi Ichmaël, premier enfant confié à Sarah, ne fut en fait que le cadet d’Agar. Et ce n’est qu’après que Sarah eu un premier né, dont elle fut la mère biologique.Â
On retiendra de ce midrach qu’un Å“il mauvais ou une attitude mauvaise à l’égard de son prochain peut lui être néfaste.Â
Je n’ai pas noté de fondement hala’hique de protection contra le mauvais oeil par un pendentif du genre un œil , une main ou autre chose, qui ne sont des minhag de certaines communautés. Il faudrait « simplement » rester dans une attitude modeste et humble.